Ne manquez pas l'exposition Brise du rouge soleil, carte blanche à Joël Andrianomearisoa, aux Tours et remparts d'Aigues-Mortes prolongée jusqu'au 17 octobre 2021.
Le Centre des monuments nationaux, en association avec Rubis Mécénat, invite Joël Andrianomearisoa à investir les Tours et remparts d'Aigues-Mortes jusqu'au 17 octobre 2021, dans le cadre de la saison Africa2020.
Brise du rouge soleil, carte blanche à l’artiste Joel Andrianomearisoa.
Joel Andrianomearisoa présente aux Tours et remparts d’Aigues-Mortes un parcours sensible et poétique de 18 installations. Nous laissant entrevoir son imaginaire, en résonance avec l’histoire du monument et du territoire, la scénographie monumentale que nous propose l’artiste se dévoile peu à peu, alternant émotion et surprise. Le visiteur déroule un fil qui entremêle les histoires, celles que racontent l’artiste, le passé du monument, nos aventures personnelles.
Inspiré par la mémoire de l'ancienne cité portuaire ouverte sur la Méditerranée, par le poète malgache Maurice Ramarozaka (1931-2010), par la lagune et les salins, par les matières de Camargue et d'ailleurs, l'artiste propose un voyage infini, de tour en tour le long des remparts d'Aigues-Mortes, comme un long poème à la manière d'un rouleau de papyrus délivrant ses indices mystérieux.
Brise du rouge soleil..., de Joël Andrianomearisoa,
Une rencontre et des retrouvailles. Des séparations et une absence. L'histoire et des histoires.
Fabulation et vérité. Des légendes et des récits. Des mythes et des contes.
Mais le plus important les songes.
C'est une énigme, un rébus, une chasse au trésor qui se déploie d'espace en espace, de tour en tour et nous entraîne dans un voyage sensoriel le long des remparts de la cité fortifiée d'Aigues-Mortes.
Et c'est ainsi qu'une brise rouge souffle sur nos cœurs.
Crédit: Studio Joël Andrianomearisoa
Joël Andrianomearisoa, né en 1977 à Antananarivo, Madagascar. Vit et travaille entre Paris et Antananarivo.
Ses premiers pas remontent au milieu des années 90, alors qu'il a à peine 18 ans. D'entrée de jeu son travail s'incarne dans des performances qui lui vaudront la couverture de Revue Noire Madagascar en 1998.
Il sollicite de nombreux supports, de la couture au design, de la vidéo à la photographie, de la scénographie à l'architecture, des installations aux arts plastiques. Probablement c'est de là qu'il tire une oeuvre polyphonique qui envahit tout l'espace sensible de chacun. Il fait partie de cette première vague pionnière d'artistes contemporains malgaches tout en participant activement au développement culturel et artistique de son pays (Manja en 1998, Sanga en 2003, Photoana en 2005, 30 et presque-Songes en 2007 et 2011, Parlez-moi en 2016...).
Sa formation à Madagascar tout d'abord dans une école de dessin, puis en côtoyant des artisans l'amène à côtoyer de nombreux designers internationaux de renom. Alors qu'il a 20 ans, il entre à l'Ecole Spéciale d'Architecture de Paris. En 2005, il est diplômé d'architecture tout en présentant un projet entièrement graphique et textile, loin d'un projet architectural classique que son directeur d'études Odile Decq encourage.
Tout au long de sa jeune carrière, il a exposé son travail sur les cinq continents, notamment dans de nombreux et prestigieuses institutions culturelles internationales comme le Maxxi à Rome, le Hamburger Bahnhof à Berlin, la Smithsonian à Washington, le Centre Pompidou à Paris...
En 2016, il a reçu le Prix Arco Madrid Audemars Piguet.
Joël Andrianomearisoa avec ses affirmations pleines, sinistres et joyeuses, n'a jamais été tenté par la gloire du Rien, mais avidement par la sobriété du Tout.
Cela ne voudrait rien dire si justement les images et les espaces, l'univers de Joël Andrianomearisoa n'étaient pas là pour donner au non-discours, ce nouvel inconnu, une forme.
L'oeuvre de l'artiste se développe autour d'une narration non explicite, souvent abstraite que chacun perçoit sans pouvoir autant la nommer. Son monde des formes tisse son ouvrage en séquences souvent dans une profonde tristesse d'une absence impossible à combler.
Et pour cela il utilise, sans hiérarchie, le son dans sa dimension immatérielle ou le livre dans son hyper matérialité, le textile soyeux ou le plastique rugueux, le noir ou les couleurs les plus chatoyantes.
Sa récente expérience à Aubusson d'une tapisserie qui mettra six mois de travail pour apparaître, traduit bien cette complexité qui enchevêtre une esquisse de figuration plate avec les nœuds les plus épais d'un drame inconnu.
Le travail de Joël Andrianomearisoa s'est développé au fil du temps au travers de différents médiums et matières.
Ces dernières années, ses créations sont souvent réalisées à partir de textiles, de papiers, parfois du bois, des minéraux, ou bien à partir d'objets inattendus (miroirs, parfums, emballages, tampons...) avec lesquels il réinvente le magique et provoque l'émotion.
Cette "émotion esthétique" souvent recherchée et rarement atteinte, qui se passe du commentaire.
Madagascar est représenté pour la première fois à la Biennale di Venezia 2019 par l'oeuvre "I HAVE FORGOTTEN THE NIGHT" de Joël Andrianomearisoa.
Partagez cette exposition sur les réseaux sociaux avec #JoelAndrianoMearisoa et #AiguesMortes !
Suivez l'artiste sur Instagram : @StudioJoelAndrianomearisoa
Suivez les Tours et remparts d'Aigues-Mortes :
Instagram : @Toursremparts.aiguesmortes
Facebook : www.facebook.com/toursremparts.aiguesmortes
Suivez le Centre des monuments nationaux :
Instagram / Facebook / Twitter / Tik Tok
Suivez Rubis Mécénat sur Instagram : @RubisMecenat
Exposition réalisée en association avec Rubis Mécénat et le soutien du fonds de dotation HY.
Dans le cadre de la saison Africa2020.